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SCAR & ARACHNEE - my burns fall asleep in your presence.

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N. Arachnée Rosier

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N. Arachnée Rosier

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MessageSujet: SCAR & ARACHNEE - my burns fall asleep in your presence.   SCAR & ARACHNEE - my  burns fall asleep in your presence. EmptyLun 29 Déc - 14:16

"my bruns fall asleep"
Paranoia is in bloom. The PR transmissions will resume they'll try to push drugs that keep us all dumbed down and hope that we will never see the truth around.Another promise, another scene. Another packaged lie to keep us trapped in greed. To keep the truth confined. ♛ scar & arachnée.


Elle avait ouvert les yeux sur un plafond fraîchement repeint, d'où s'émanait un effluve désagréable, qu'elle n'avait pas l'habitude d'humer. Elle a frissonné lorsque ses pieds nus ont rencontré le sol, ont avancé dans la nuit sans faire un bruit. Dans le miroir se reflète une image qu'elle ne reconnaît pas, qu'elle ne reconnaît plus. Comme un vieil ami que l'on n'a pas vu depuis vingt ans et qui ne nous dit plus rien. Un vague souvenir qui nous tient, encore, là, à l'intérieur de notre tête. Qu'on n'oublie pas, mais que l'on s'imagine par vagues. Jamais constamment et qu'on a envie de détruire. Parce que c'est ce qu'elle veut. Puisque c'est ce qu'elle est en train de faire. Se détruire, s'enfoncer un poignard, plus profondément, chaque minute, chaque seconde.
Et il y avait cette démence dans son regard. Un brin de folie, un peu effacé, un peu gommé. Et il y avait ses larmes, toujours plus chaudes, toujours plus nombreuses, une brûlure. Ça faisait autant de mal que ça faisait du bien, de succomber. C'était arrêter de subir un instant. Et elle ne pouvait plus faire semblant. Faire semblant de ne plus entendre sa voix, dans la pénombre. Ça faisait un peu peur, mais d'une quelconque manière, c'était réparateur, comme un baume sur des plais ouverte. Ça soulage, mais ça ne referme rien. Et à chaque fois qu'elle ferme les yeux, c'est comme s'il est là, enveloppé dans ses draps, la mimique boudeuse et le sourire en coin. Mais tout ceci n'est qu'une illusion, encore. Qu'une vision. Qu'une tromperie. Une nouvelle. Une de plus. Et ça saigne toujours autant. Ça ne sent va jamais. C'est dans sa peau, dans sa tête, pour toujours. Encré, gravé. Puisque le temps l'a décidé, puisqu'il ne sert plus qu'à ça.

Parfois, elle se surprend à avoir envie de tout détruire, de tout briser. D'y mettre le feu. À tous ses souvenirs auxquels elle ne veut plus penser. À tous ses cris, qu'elle ne veut plus entendre. S'arracher la peau et sa vie avec. Se faire saigner, comme ils savent tellement bien lui faire. Elle a des entailles, des cicatrices ouvertes à même le cœur. Des maux, qui ne s'en vont jamais. Qui décident de rester, dévastateurs. Elle revoit leur regard ardent se poser sur elle, méprisant. Elle était dérisoire face à eux. Elle n'était rien. Qu'une enfant qui ne suivait pas les coutumes familiales. Qu'une petite qui avait choisi le mauvais côté. Et elle avait froid, la gamine. Un froid téméraire, déterminé à rencontrer chaque parcelle de sa peau, à faire dresser ses poils et claquer ses dents. Et il était là. Ses cheveux gominés et ses yeux de glace, à la regarder souffrir, sans jamais ouvrir la bouche, sans jamais avoir le courage d'arrêter le massacre. Elle l'a toujours détesté pour ça. Elle a retiré le couteau de sa peau, elle a recousu ses plaies alors qu'elle n'a toujours fait que lui en créer. Mais l'amour est bien trop fort, bien trop puissant et éclipse la haine. À chaque fois qu'elle rencontre ses yeux, elle ne peut s'empêcher de se sentir rassurée, d'une certaine manière. Il ne la sauve pas, mais il lui tient la main quand il le faut. Ce n'est peut-être pas tout mais c'est déjà bien assez.

Sur les dalles d'un plancher blanchâtre, elle avait baissé les yeux. Elle est sortie de son dortoir, à emprunter les couloirs sombres du château sans prononcer un seul mot. Sans jamais prononcé un mot. Elle a appris à vivre comme ça, ses derniers temps. C'était comme un instinct de survit. Elle a peur de parler, de trop en dire, de se livrer aux autres. Elle ne veut plus qu'il la sonde. Elle préfère la solitude à la pitié. C'est désagréable, mais supportable. La nuit est fraîche et les couloirs sont longs, trop longs pour se laisser aller. Ses bruits de pas effrénés claquent légèrement sur le plancher. Elle fait son possible pour ne rien réveiller. Les escaliers sont immobiles, elle s'est toujours demandé s'ils se reposaient, eux aussi. Elle court, toujours plus vite, parce qu'elle a la peur au ventre de se faire observer, une fois de plus. Sa nuisette longue traîne sur le sol négligemment, elle n'y prête aucune attention car elle n'a plus qu'une seule idée en tête. Le retrouver. Retrouver son frère, et tout lui avouer. Faire sortir la rancoeur qui la bousille depuis bien trop longtemps. Elle a ses idées là, parfois, mais elle s'envole à la simple vu de ses bras. Dans la pénombre, peut-être résisteront elles. C'est ce qu'elle espère.

Un murmure.
Juste un et le tableau pivote. Le feu brûle toujours dans la cheminée, une lueur verdâtre est toujours présente en ce lieu. Elle n'a plus l'habitude de la contempler, elle la connaît déjà bien trop. Nombre de fois où elle a dû s'y faufiler, durant les quelques heures que dure la nuit. Quand elle y repense, elle en a honte. Elle aimerait combattre cette passion qui la consume, mais c'est bien trop fort. Bien trop brûlant.

Elle pousse la porte du dortoir de son frère, qui forme un bruit sourd. Elle s'avance lentement vers son lit, sans faire de bruit. À le voir là, endormie, elle aimerait simplement se blottir aux creux de ses bras, s'endormir enroulée dans ses draps. Mais elle n'est pas là pour ça. Doucement, elle caresse ses cheveux blonds qui lui tombent sur les yeux. Ses yeux s'ouvrent et les siens s'embrument de larmes. « Ne rien dire, ça ne marche pas. »
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MessageSujet: Re: SCAR & ARACHNEE - my burns fall asleep in your presence.   SCAR & ARACHNEE - my  burns fall asleep in your presence. EmptyMar 30 Déc - 14:22

Aucune réelle lumière ne pouvait te parvenir en cet endroit et pourtant, tu étais comme en plein jour. Aveuglé. Aveuglé comme par les rayons du soleil qui malgré tes paupières clauses te gardaient en éveil. Quelque chose semblait vouloir te garder dans le monde réel, sans même que tu ne saches quoi. Le bruit, peut-être. Ces bruits de pas qui s'intensifiaient à mesure qu'une personne s'approchait de toi, s'approchait du dortoir. Ou ces voix. Ces conversations échangées, pourtant murmurée. Aussi, peut-être simplement les respirations. Les souffles lents de ceux qui t'entouraient. De ceux qui à tes côtés, à l'inverse de toi, avaient trouvé le sommeil. Ce doux repos, ce moment d'évasion, de tranquillité, qui t'échappait. Qui ne semblait vouloir venir à toi. Et pourtant tu luttais, luttais contre cette réalité oppressante, contre ce monde duquel tu voulais t'échapper. Un instant. Seulement un instant. Simplement pour te poser, évacuer, faire le vide. Oui, faire le vide dans ton esprit. Cet esprit si tourmenté, qui durant toute la journée n'avait de cesse de te torturer. Pourquoi ? Tu ne le savais pas. Pas encore. Ou peut-être que si, mais tu ne voulais simplement pas définir ce qui pourtant était si visible, si clair. A quoi bon, de toute façon. A quoi bon sonder ton propre esprit, si ce n'était que pour découvrir quelque chose que tes pupilles ne voulaient voir. Quelque chose auquel tu ne voulais, pouvais te confronter. La vie. Simplement la vie. Et ses méandres, ses obstacles. Pourquoi tout était si compliqué ? Et pourquoi tu voulais toujours en faire quelque chose de simple ? Par faiblesse, peut-être. Par lâcheté. Ou sûrement, simplement, ne voulais-tu pas que ton existence devienne compliquée. Toi, le garçon pour qui tout a toujours été aisé. Toi, à qui l'on a mâché la vie, déblayé un chemin pour que tu puisses aisément t'y avancer, sans avoir à ne jamais rien éviter, surmonter. Oui, tu aimais cette simplicité, le fait de n'avoir jamais à te soucier de rien. Rien d'autre que toi. Toi et tes problèmes à l'apparence existentielle qui au fond n'étaient sûrement rien. Rien. Oui, rien. Car au fond, quels étaient tes maux ? De quoi donc pouvais-tu te plaindre ? N'était-ce pas là qu'un doux retour des choses que d'être tourmenté dans ton sommeil ? Sûrement ta vie était-elle si simple que rien ne pouvait l'entacher. Rien. Alors il fallait trouver un moyen. Un moyen de t'atteindre. T'atteindre là où tu ne pouvais te défendre, là où tu n'étais conscient : tes songes.

Songes, que tu avais finis par trouver. Et desquels l'on te tirait. Tu sentais le contact d'une peau sur la tienne, la douce caresse d'une main dans tes cheveux. Affectif, aimant. Était-ce un rêve ? A mesure que les secondes s'écoulaient, tu en doutais. Jamais tu n'avais rêvé de quelque chose de si bon, de si rassurant. Alors, tu laissais tes paupières s'ouvrir à nouveau sur le réel. Cette réalité que tu ne voulais voir, mais qui au fond ne pouvait être pire que ce que ton âme te réservait une fois que tu la quittais. Des mots. L'on s'adressait à toi. Et une voix familière, si familière et en même temps qui paraissait tellement irréelle. Tes yeux s'ouvraient, complètement, sur ce visage si doux dont s'échappaient ces mots. Des mots dit durement, presque noyés parmi les sanglots. Et pourtant, alors que tes pupilles s'habituaient à l'obscurité ambiante, tu espérais voir un sourire sur ce visage. Mais il n'en était rien. Les lèvres de celle qui te faisait face ne s'étiraient pas en ce si beau sourire que pourtant, tu aurais donné cher pour voir. Ce sourire, qui en toi déclenchait une douce chaleur, un confort, une sûreté. Non, rien sur ce faciès ne reflétait la joie, tu pouvais seulement apercevoir des larmes. Ces larmes qui peu à peu s'écoulaient sur ses joues pour finalement mourir au creux de son cou. Et tu cessais alors une seconde de respirer, comme pour prendre conscience de la réalité. Cette réalité qui ne t'arrachait qu'un soupir, mais qui forçait ta main à se poser sur la cuisse de celle qui à tes côtés avait pris place, avant de simplement glisser sur le matelas pour te donner ce point d'appuis qui t'aidait à te lever, à lui faire face.

A nouveau, une larme s'écoulaient de ce regard qui ne semblait vouloir, pouvoir se détacher du tien. Et d'une simple caresse, tu l'anéantissais finalement avant qu'elle puisse finir sa course, avant qu'elle puisse rejoindre les nombreuses autres qui déjà avaient du certainement couler. « Alors, parle. » Laissais-tu finalement échapper, à voix basse, si basse, à peine audible. Parle. Un acte si simple et pourtant, devenu si compliqué. Et cette voix, si douce, si désirée, ne semblait vouloir à nouveau s'élever. Alors tu regardais celle qui te faisait toujours face, ardemment, intensément, quand bien même son regard auparavant si déterminé semblait à présent avoir du mal à soutenir le tien. Mais tu attendais, ne disais rien d'autre, comme pour ne pas la brusquer. Tu attendais, silencieusement, que ses lèvres s'étirent en une phrase, en un mot, en un son. Quelque chose, n'importe quoi, du moment qu'elle s'adressait à toi.
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N. Arachnée Rosier

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MessageSujet: Re: SCAR & ARACHNEE - my burns fall asleep in your presence.   SCAR & ARACHNEE - my  burns fall asleep in your presence. EmptyMer 14 Jan - 14:33

"my bruns fall asleep"
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Le temps court, file comme une étoile, nous laisse là, sur le bord. Ne nous attend pas. On croit qu'il s'arrêtera un jour, qu'il arrêtera de nous faire souffrir. On pense que le temps répare, qu'il referme les vieilles cicatrices. Mais il n'en est rien. Le temps est égoïste et se joue de nous. Il s'amuse avec nos nerfs et passe trop lentement pour certains, trop vite pour d'autres. Le temps nous inflige des blessures et nous les laisse à jamais. On court après le temps, on cherche à en avoir toujours plus. Au final, on n'a jamais rien. Puisqu'il ne nous écoute pas.

La gorge séche et rappeuse s'en est allé, laissant dans son âtre une intense brûlure qui l'empêche de déglutir. Les larmes font froncer les sourcils, donnent mal à la tête comme jamais. Elle tente, du mieux qu'elle peut, de se montrer forte, de ne pas succomber, mais c'est bien trop dur. Les larmes coulent d'elles seules, sans avoir besoin de trouver leur source. Puisqu'il y en a bien trop. Ce sont des larmes refoulées, qui coulent le long de son nez. Des larmes qui ont souvent été ravalés, parfois cachés, mais qu'elle ne peut pas masquer face à ce visage qu'elle a tant aimé regardé, du plus loin qu'elle se souvienne. Elle avait des idées plein la tête, une ambition folle, lorsqu'elle était gamine. C'était un bout de femme aux idées brûlantes et à la rage explosive, partout, elle faisait éclater sa personnalité un peu trop belliqueuse et studieuse pour une Rosier. On disait souvent qu'elle était différente, c'était la vérité. Un peu trop, même, parfois. Elle essayait de rentrer dans le lot, la gamine, de lever le petit doigt et de donner sa main pour se la faire baiser quand il se fallait. Elle n'aimait pas ces coutumes et ses réceptions où elle s'ennuyait à mourir. Son père l'aurait damné bien des fois s'il avait su ce qu'elle voyait en rêve : une vie simple, où elle pourrait courir comme elle le souhaitait souvent, se couvrir de boue et revenir en riant. L'enfance d'une petite qui n'aurait pas été plongée dans une aristocratie d'hypocrite et de sang indemne. Elle se surprenait parfois à imaginer ce qu'aurait été sa vie si son propre sang avait été dilué, si elle ne s'était pas appelé Rosier, avec tout ce qui va avec. La folie du vert et argent, la honte d'une fille qui ne suit pas l'exemple de son aîné, qui, depuis toujours, déçois ses géniteurs.

Elle ravale un énième sanglot qui menace d'éclater, dans ses yeux bleus, elle le voit. Elle voit son âme à nu, sans plus aucune couverture, sans plus aucun masque. Elle était la première à condamner ces faux-semblants, et pourtant, elle l'est a enfilé, en a fait sa vie, son seul combat, puisqu'il n'y a plus que ça qui compte à présent. Elle a la rage dans les yeux, la haine dans le cœur, une haine bien trop profondément enfouie, une haine qui ne disparaîtra que lorsqu'elle aura eu ce qu'elle désirait au plus profond : la vérité.

Sa main blanchâtre vient se poser sur celle qu'elle n'a pas si souvent tenue. Elle l'attrape, entremêlent ses doigts aux siens, les serres avec force, à s'en faire bleuir les doigts. Elle a mal, elle a le cœur ouvert face à lui, toujours. Elle l'aime tant, et c'est si compliqué de l'exprimer parfois. Les larmes ont cessé, séchant sur sa joue devenue pâteuse. Elle s’effondre aux creux de ses bras, sans rien dire, puisqu'elle a oublié ce que ça faisait. Elle a peur, peur d'exprimer ses sentiments et de les rendre plus présents encore, plus réels. Elle ne se les ai jamais avoués, jamais prononcé à voix haute. Elle ferme les yeux pour ne plus voir ce surplus de vert qui lui brûle les yeux, elle le voit bien trop souvent, dans la chambre de son amant. Elle n'a aucune envie de penser à lui, de penser à leur relation, à ce qui doit rester secret. Elle en a marre des secrets, elle en a bien trop, qui l'écrase sous un poids impossible de remords.

« J'aimerai.. Je ne sais même pas ce que je veux. J'ai l'impression de n'avoir jamais rien eu. Je ne regrette pas l'enfance, je regrette le manque horrible que me fait penser cette période. Je te voyais grandir sous des yeux admirants, alors que je n'avais le droit qu'à des regards furieux et des mots d'autant plus tranchants. Je ne t'en veux pas d'avoir suivi les exemples qu'on nous donnait. Je m'en veux, de ne pas avoir fait comme toi. D'avoir toujours été à pars. Ça m'a tout gâché, et ça me bousille encore maintenant. »
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