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Viens, douce nuit | PV Galadriel

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Asmodeus D. Potter

The snake isn't your worry

Asmodeus D. Potter

The snake isn't your worry
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Avatar : Aaron Johnson
Maison : comme quasiment tous les potter avant lui, asmodeus a été envoyé chez la noble et courageuse maison des fiers lions : gryffondor.


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MessageSujet: Viens, douce nuit | PV Galadriel   Viens, douce nuit | PV Galadriel EmptyMar 6 Jan - 12:37


Asmodeus  Galadriel.
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Ϟ viens douce nuit, viens vite amoureuse au front noir. Ϟ


La nuit vient tout juste de tomber quand tu t'aventures hors de ton lit, et hors du château. Morphée te fuit, ne semblant pas vouloir te gracier de son plus précieux don. Tu peux sentir le sommeil au creux de ta main, mais il t'est étrangement impossible de l'attraper, comme si tu étais toi-même pris au piège. Ce fil d’argent – allégorie de ton subconscient – s’active, s’entortille, sans jamais trouver le repos. Le calme t’épargne, t’envoyant valser avec la cruauté enfantine qui te terrorise. Le noir t’entoure, et tu suffoques. Tu ne trouveras pas le sommeil ce soir. Tu envoies un regard emplie de jalousies à tes camarades, si paisiblement endormis – alors que tu luttes pour ne pas céder aux vils tentacules de la nuit. Le noir t’a toujours effrayé, même si tu refuses de t’en convaincre toi-même. Tu ouvres alors les yeux, conscient de ces ténèbres malveillantes. Tu déglutis quelques peu, puis finit par prendre ton courage à deux mains, et par quitter cette prison doré que sont tes matelas. Tu ne mets pas plus de temps que nécessaire pour te revêtir plus que nécessaire, et quitte enfin ce fléau de noirceur qui te révulse tant. Tu n’as nul besoin de réfléchir à une possible échappatoire, à guetter le jour nouveau. Tu sais déjà où aller. Là où tu t’enfuis et te réfugies chaque fois que la situation se produit. La nuit t’effraie oui, mais la douce clarté de la lune suffit à t’apaiser. Ce qui est étrange, vu que tu n’as jamais vraiment été intéressé par l’astronomie.

Il n’y a personne dans les couloirs, et tu doutes même que le surveillant parvienne à te voir. Tu es une ombre, et te faufile sans problème jusqu’à l’extérieur. Le parc t’accueille à bras ouverts, sans même que tu n’aies à forcer la tranquillité des lieux. Il fait froid. Il ne fait jamais vraiment chaud en Ecosse, et la peur constante qui règne en ses lieux aura probablement aidé à refroidir l’atmosphère encore un peu plus. Tu t’allonges sur un banc et t’allumes une cigarette. Un de tes vices que tu chéris plus que tout au monde. Tu te moques pas mal des convenances, et marche sur la bienséance comme un chien pisse sur un arbuste. Le conformisme n’a jamais été ton fort, et tu préfères encore vivre ta vie comme tu l’entends. Loin de l’opprimante tension qui règne dans l’école, et de tous ceux qui semblent vouloir se taper dessus. Tu inhales profondément. La fumée t’apaise, bien plus que la fraîcheur de l’automne, et la lumière de la lune. Tu contemples les étoiles, désireux de partir loin de tout ce merdier pour quelques minutes seulement.

Cela t’est malheureusement impossible. Mais tu ne t’en plains pas. La vie est cruelle, oui, mais pas au point de vouloir tout envoyer en l’air. Tout fout le camp, c’est vrai. Mais à quoi bon ? La vie est courte, alors autant en profiter. Le vent souffle légèrement, faisant voler ta cravate à droite et à gauche, mais pas suffisamment pour te faire trembler. Tu restes là, allongé sur la pierre froide, à regarder les étoiles et à fumer comme jamais, ne cherchant désormais plus le sommeil. Tu es bien ici que dans ton lit, à écouter le ronflement de tes voisins de chambre.

Un bruit sourd te ramène à la réalité. Tu n'es plus seul. Tu peux sentir la présence de cet inconnu avant même d'en apercevoir la silhouette. Tu n'as pas besoin de réfléchir. Tu sais qui est cet personne instantanément. Inconsciemment, tu souris, et ton coeur se met à battre de plus en plus forte. Ta conscience te dit que c'est mal de ressentir tout ça, et de te sentir ainsi en sa présence. Mais ton âme la fait taire à coup d'émotions plus que passionnées. Tu te rapproches d'elle, prenant garde à ne pas l'effrayer. " J'en déduis que le sommeil t'as fuit, toi aussi. " Vous vous ressemblez sur pas mal de points, tous les deux. Le parc a toujours été l'endroit où vous réfugiez en cas d'insomnie. Et dans certains cas, il était devenu votre cachette. Un monde à part, où vous pouviez vous aimer sans honte et sans barrières pour vous retenir. Tu la regardes. Elle est belle même dans la pénombre, qui cache sa belle chevelure d'or et ses yeux étincelants.
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