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Maybe she suffers for the thrill of it all (+) Ethered

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Calidora Nott

The snake is your mission

Calidora Nott

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MessageSujet: Maybe she suffers for the thrill of it all (+) Ethered   Maybe she suffers for the thrill of it all (+) Ethered EmptyVen 26 Déc - 19:08

Maybe she suffers for the thrill of it all


Expirer. Inspirer. Répéter ces deux actions jusqu’à n’en plus pouvoir. Jusqu’à ce qu’il cesse enfin d'étouffer son poignet entre ses doigts qui ne cherchaient qu’à arrêter la circulation de son sang. Le regard noir, empli d’un sadisme qui la dégoûtait, Hager lui faisait payer son audace. Elle avait osé lui dire non. Calidora, celle qui aurait été prête à tout pour l’homme dont elle était aveuglement amoureuse, venait de lui dire non. Il se devait de mater la révolte qui naissait en elle, la punir d’avoir fait preuve d’un tel affront. Elle, elle regretta instantanément d’avoir eu autant d’audace. Elle savait que ce n’était pas en le contredisant qu’elle obtiendrait son coeur. Elle savait qu’il lui fallait contenter ses moindres désirs pour peut être un jour espérer devenir celle qu’il épouserait. Mais avant d’atteindre ce fameux jour où elle vendrait définitivement son âme au diable, Calidora devait subir silencieusement ce que son propre cousin lui faisait endurer. La main d’Hager maintenait celle de sa cousine sous la table, empêchant les quelques personnes présentes à la bibliothèque en cette heure si matinale de pouvoir entrevoir ce qui se déroulait tout près d’eux. Expirer. Inspirer. “Hager tu me fais mal.” souffla Calidora entre ses dents. Personne ne devait entendre. Personne ne devait voir. Elle était seule face à la bête, isolée dans une rangée qu’elle pensait déserte de toute présence humaine. “Tant mieux. Maintenant tu sais ce qui t’attends la prochaine fois que j’entends ces mots sortir de ta si jolie bouche.” Lentement ses doigts relâchèrent leur emprise, laissant la main de Calidora reprendre une couleur un tant soit peu normale. Enfin le souffle de la jeune femme repris lui aussi un rythme plus régulier et elle n'eut plus besoin de se forcer à consommer l’air environnant. Hager s’approcha de son oreille, arrachant un frisson à l’innocente créature lorsqu’elle sentit son haleine effleurer sa peau. “N’oublie pas que ton secret est entre mes mains.” Il se volatilisa instantanément après ces quelques mots qui rappelèrent à Calidora qu’elle n’était autre qu’un oiseau maintenu en cage. Une âme si docile face à son possesseur qu’elle osait même s’excuser de révéler sa véritable personnalité. Mais alors qu’Hager venait de disparaître entre les milliers de livres, elle laissa exploser sa colère en elle. Calidora avait beau l’aimer, elle se détestait de le faire avec autant de candeur. Fixant son poignet qui portait encore les traces d’une violente lacération, elle eut soudainement l’envie d’elle aussi détruire quelque chose. Tout ce qui lui tomba entre les mains furent les quelques parchemins d’un devoir tout particulièrement ennuyant. Elle n’hésita pas une seule seconde. Morceaux par morceaux, elle réduisit violemment les feuilles en miettes. Les miettes de son coeur. Tout sa haine passa dans l’envie de réduire à néant ces innocents bouts de parchemin. Lorsqu'enfin il ne resta plus rien à déchirer, Calidora redressa la tête. Une vive colère toujours présente en elle, le doute d’avoir été surprise la gagna pourtant rapidement. Elle ne voulait pas que quelqu’un ait aperçut le ridicule spectacle de la mise à mort des parchemins. Se retournant doucement, elle hoqueta en croisant furtivement son regard avant de faire volte-face à nouveau.  

Il était encore une fois là, à l’observer. Elle ne comprenait pourtant pas. Était-ce véritablement elle qu’il contemplait avec ce regard si vide ? Pourquoi est-ce que rien ne se dégageait de ce pâle visage ? Aucune émotion ne transparaissait. Que lui voulait-elle ? Les yeux de Calidora fuyaient sans cesse, n’osant rester plus longtemps posés sur cet être si intriguant qu’était Ethered. Jamais un seul mot n’avait été échangé entre eux, et pour cause, elle savait qu’il ne gaspillait pas sa parole futilement. Mais elle n’avait jamais instinctivement posé ses prunelles sur lui. C’était toujours un court instant qu’elle lui volait à la dérobée, où elle le surprenait à la fixer. Pourtant cette fois elle n’avait pas l’intention de le laisser s’en sortir aussi facilement. Elle voulait une réponse. Comprendre pourquoi. Elle hésita. Peut être faisait-il ça avec d’autres ? Comment savoir si elle n’osait pas aller chercher ces réponses elle-même ? Arrêter de se poser des questions. Être plus impulsive. Sans trop savoir encore ce qu’elle allait dire, Calidora se leva brusquement et se dirigea vers lui d’un pas déterminé. A l’intérieur, c’était le bordel. Les questions se bousculaient toujours et son coeur tambourinait. C’était un ouragan. Mais en apparence, Calidora adoptait ce même air presque hautain et son assurance démesurée. “C’est quoi ce délire de fixer les gens comme ça ? Tu sais que ça se fait pas ce genre de chose ?” Pitoyable. Elle était juste pitoyable à force de se réfugier derrière ce masque de fer. Comme si rien ne l’atteignait jamais.        


 
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Ethered Yaxley

The snake is behind me

Ethered Yaxley

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MessageSujet: Re: Maybe she suffers for the thrill of it all (+) Ethered   Maybe she suffers for the thrill of it all (+) Ethered EmptyVen 26 Déc - 22:39

Du coin de l'oeil, il l'observait, cette réserve interdite qui lui faisait toujours autant envie. Il essayait de repérer les ouvrages qu'il viendrait dérober une fois la nuit tombée. Pas de plaisir plus merveilleux que celui de laisser ses doigts parcourir les veilles reliures. Mais le jour n'était pas encore tombé. Ethered ne pouvait se transformer en prince des voleurs. Non, il restait l'ombre tranquille. La sagesse silencieuse, l'être qui ne cherchait pas le contact humain. Une erreur de la nature qui pourtant avait mérité sa place chez les Yaxley. Sans doute qu'être une erreur de la nature aidait à appréhender la famille. Il n'y avait rien de normal chez eux et c'est cette anormalité récurrente qui finissait par devenir leur plus grande force. La sienne n'avait surement d'égale que sa capacité à garder si souvent sa bouche scellée. Personne n'avait jamais compris le pourquoi du comment et il n'avait jamais cherché à l'expliquer. Il se moquait totalement de ce qu'on pouvait penser de lui. Savoir réduire à néant les mots était sa force, celle qui, comme maintenant lui assurait une aisance sans commun dans l'art de la discrétion. Il observait le monde, tentait à coups de pensées de le comprendre, de dénouer les fils du destin afin de retrouver son doux chemin. Les allées identiques renfermaient pourtant des trésors bien différents. Malheureusement ce ne fut nullement un prestigieux ouvrage qui attira son regard. Oh comme tu aurais aimé. Non ce qu'il regardait c'était elle. Toujours et encore elle. Tu ne voulais plus l'observer et pourtant elle revenait dans ton champ de vision. Et une fois encore tu ne comprenais pas la scène qui se déroulait devant tes yeux. Hager était là et elle le regardait comme à chaque fois. Tu les avais si souvent observé à deux. Tu connaissais le regard mièvre qu'elle lui lançait. La jeune Nott ne dérogeait pas à la réputation de sa famille. Du désir, c'est ainsi que les autres nommaient cette émotion. Elle le désirait et toi, être malsain par excellence, n'appréciait pas ce spectacle. Aujourd'hui, il te paraissait étonnant. Parce que les yeux de la douce enfant ne se faisaient pas désireux mais plaintifs. Dans son immense discrétion, il lui suffisait d'observer les détails de la scène pour en comprendre le sens. Le sourire malsain de Hager. Le regard implorant de Calidora. Une main posée sur une autre, bien loin d'être aussi innocente que celle qu'elle laissait voir. La souffrance était une émotion que tu connaissais, que tu avais pu aborder sur le visage de tes victimes. Celle de la demoiselle était sourde, douloureusement sourde, comme si la laisser sortir ne pouvait que réduire son existence en véritable néant. Et l'homme sauvage avait fini par la laisser et il était resté l'invisible ombre. Le silence était son arme, son moyen de se fondre dans le paysage jusqu'à devenir fantôme, être errant sur lequel il ne fallait plus se retourner. L'enfant suppliante avait laissée place à la rage. Une fois encore tu ne la comprenais pas. Pourquoi se laissait-elle dominé de la sorte pour exploser par la suite? Pourquoi ne pouvais-tu pas t'empêcher d'observer ce spectacle. Pourtant, tu savais que rien de réjouissant ne t'attendait. Mais tu étais là, en train de l'observer, en train d'essayer de comprendre l'énigme qu'elle déclenchait en toi. Une fois encore, tu n'obtenais aucune réponse. Que des interrogations qui te laissaient sur le carreau qui... Pourquoi avait-elle le besoin de détruire ce parchemin en morceau ? C'était ridicule comme attitude, c'était... ALERTE ROUGE ! Alerte rouge ! Pourquoi se mouvait-elle de la sorte en te regardant. Tu n'aimais pas cela. Elle t'avait remarqué et toi, tu faisais maintenant tout ton possible pour regarder ailleurs pur te détourner d'elle mais il n'y avait aucun moyen. Son corps refusait toujours de lui obéir dès qu'elle apparaissait dans le coin. Va-t-en, ton esprit ne criait que cela tandis que tes lèvres restaient définitivement closes. De l'extérieur, il restait cette coquille de non-émotion, cette force tranquille que rien ni personne ne serait en mesure de déranger mais à l'intérieur c'était un tout autre combat. Tu te débâtais avec toi-même. Tu cherchais des explications à ton comportement de plus en plus étrange, à ton impossibilité à garder le flot constant de tes pensées actives en sa présence. Non, elle ne pouvait pas venir te voir. Tu étais une ombre et elle devenait le soleil qui te faisait apparaitre avec plus de facilité. Non ! Non ! Non ! Tu pouvais tout affronter sauf elle, sauf sa présence, sauf son être entier qui ne faisait que te torturer les méninges. "C'est quoi ce délire de fixer les gens comme ça ? Tu sais que ça se fait pas ce genre de choses ?" Pathétique, tu l'aurais trouvé totalement pathétique si elle n'était pas elle, si son regard ne te glaçait pas l'échine, si sa voix si douce ne devenait pas violence dans ton esprit. Se taire, tu ne voulais plus que cela, qu'elle ferme sa petite bouche et te permettre de vivre en paix. Pourquoi te détournait-elle de ton flux d'idées ? Comment faisait-elle pour tout embrouiller, pour compromettre ton système même d'existence. Non, c'était tout bonnement incompréhensible. Tout ton esprit était en alerte tandis que ton regard ne se détachait pas du sien. Tu savais un simple regard et tu savais qu'elle n'était pas aussi confiante qu'elle voulait te le faire croire. Pourquoi mentait-elle si mal ? Pourquoi ! Toujours ce pourquoi qui ne disparaissait pas quand elle se trouvait là. Mais contrairement à elle, il était l'homme de glace et même si ton cerveau était une marmite, son corps restait un marbre froid et gelé. Un simple haussement d'épaule, c'est tout ce qu'il lui offrait. Aucune réponse à ses questions. Des réponses que tu ne possédais pas. Non, tu n'agissais pas de la sorte avec les autres simplement avec elle, avec celle qui avait réussi à s'introduire dans les méandres de son esprit pour t'empêcher à jamais d'agir comme une personne censée comme la personne que tu es au fond de toi. La comprendre, tu en es incapable, tout comme elle ne pourrait jamais saisir le fond de ta personne. Et tout continuait à se détruire, à flancher. Ou était ta place ? Que devais-tu faire ? Partir ou rester ? Est-ce que ton corps te le permettrait ? Plus rien n'était sûr et tu n'avais aucun moyen de changer la donne. Et ses yeux se perdaient dans une contemplation sans aucune émotion, ses yeux qui descendaient encore et toujours plus jusqu'à fixer le poignet violacé, l'objet du crime. Pourquoi cela te donnait-il envie de faire souffrir Hager ? Tu n'en savais rien, ce n'était qu'un idiot, le résultat de deux parents incestueux qui avaient donné un enfant doué seulement pour l'imbécilité. Un pion dans ton univers que tu n'aurais jamais pris la peine de remarquer si... S'il n'avait été l'objet des désirs de Calidora... Pourquoi tout cela ? Pourquoi ? Et tu ne pouvais t'empêcher de réagir. Oui voilà le problème quand elle était là, ce n'était plus ton esprit remplis de raisonnement qui marchaient mais bel et bien ton instinct. Pas celui qui pouvait se révéler généreux et agréable mais quelque chose d'horriblement inquiétant, quelque chose qui apeurait ta propre personne, une première. L'incompréhension était sans doute ce que tu haïssais le plus. Celle que provoquait la demoiselle était sans égale. Tu ne savais même pas pourquoi deux de tes doigts tenaient consciencieusement son poignet, comme si tu cherchais à comprendre la manière dont Hager avait exercé sa force. Comme si tu cherchais à démêler par la science ce que ton être ne pouvait t'expliquer. Ou peut-être que tout se situait ailleurs. Peut-être que ses deux doigts étaient seulement un moyen de communiquer, de lui demander inconsciemment si elle souffrait. En sa compagnie, même lui était incapable de décoder son comportement.
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